Claude-Germain SALLIOR

~1687 – 1770

.

Biographie 

Extrait de la revue Versalia . revue de la Société des amis de versailles / année 2017 – les tapissiers ordinaires du roi (1666-1789) Xavier Bonnet

Il naît dans une famille de maîtres tapissiers et de domestique attachés au service du roi et de divers membre s de la famille royale attestée à Paris depuis le dernier quart du XVIIe siècle. Son père , Germain Sallior est valet de chambre de Mlle de Blois , princesse de Conti. Probablement né entre 1687 et 21690 , Sallior entre en apprentissage chez Mathieu Bordelet en 1705. Sa date de réception à la maitrise est inconnue ,mais antérieue au 13 novembre 1713, date à laquelle il engage un apprenti. Il est alors domicilié au pavillon des tuileries, ou demeure Lallié à la même époque , ce qui laisse supposer qu’i collabore déjà avec le tapissier ordinaire du roi . en 1720 il épouse Geneviéve Tillard , fille d’un teinturier et belle belle-soeur de Lallié fils dont il a deux enfants . sa fille Geneviève épouse en 1741 Nicolas-Mathieur Dutrou , Maître brodeur et brodeur des livrées du roi , connu notamment pour avoir réparé ou complété les broderies de plusieurs lits du Garde-Meuble en 1761 . Devenue veuve en 1778 , elle se remarie un peu plus tard avec François-Georges Alleaume , munitionnaire du roi . Le fils de SAllior , Jacques-Germain (1724-1819), devient architecte et reste célibataire .

Lallié s’associe avec Claude -Germain le 1 er juin 1733 afin d’assurer la pérennité de son entreprise .

EN août 1736 , Sallior quitte la maison de la rue Montmartre où Lallié est décédé un mois et demi plus tôt pour louer une maison situé dans le bas de la rue de Cléry, juste au dessus de la rue Montmartre , qu’il achète un an et demi plus tard.il y demeure jusqu’à sa cessation d’activité, en 1754 : sa dernière livraison est enregistrée le 29 mai . il se retire alors dans une maison qu’il vient d’acquérir un peu plus haut dans la même rue, où il décède le 28 janvier 1770. l’inventaire de ses biens est celui d’un rentier octogénaire retiré des affaires depuis une quinzaine d’année. Il ne nous apprend pas grand chose sur son activité de tapissier et sa clientèle privé reste inconnue.

de 1736 à 1754  , en à peine vingt ans , les meubles confectionnés par Sallior témoignes d’une variété et d’un originalité venant rompre la monotonie du damas cramoisie qui s’était peu à peu imposé dans les maisons royales depuis les années 1790. Il confectionne certains des plus beaux meubles réalisés au  XVIIIe siècle, garnissant de nouvelles formes de siège  ou de lit couverts d’étoffes encore peu usitées, ou dans des tons peu répandu auparavent .

 

Claude -Germain Sallior et Malnoue

Il se constitue  un domaine agricole, à Malnoue , près de Champs sur Marne . autour d’une maison plus richement meublée que celle de Paris , comptant deux salons , une dizaine de chambres et une chapelle, il dispose d’environ 60 hectares de jardins terre labourables ainsi qu’ un canal empoisonné. 

Nous pensons que Sallior a acheté le bâtiment sur Malnoue aujourd’hui nommé le “Monastère” vers 1749 

en haut le monatère carte de Trudaine 1743